Session pratique d’entraînement à la méthode du remote viewing

Session d’entraînement – Juin 2009

Une session pratique a pour objet d’apporter des éléments de réponse à une problématique cible, cette problématique pouvant être un lieu, un événement, une personne… Afin de permettre la pleine mobilisation de son intuition, l’intuitif ne sait rien de la problématique au moment de démarrer sa session pratique.

La méthode ici déroulée par l’intuitif est dite méthode libre (ou natural remote viewing). Elle est issue de recherches scientifiques menées principalement aux USA dans les années 1970-80. La méthode libre requière un niveau de pratique et une expérience élevée, généralement acquises en se formant à la méthode dite pas-à-pas. Aujourd’hui, notre équipe fait continuellement évoluer ces méthodes et les a intégrées à la méthode IRIS.

Transcription complète de la session : l’échange oral entre l’intuitif et son moniteur (la personne qui l’interroge sur une problématique précise) :

Intuitif : Alexis Tournier
Moniteur : Alexis Champion
Date de la session : 26 juin 2009
Temps total de la session : 15 minutes

Transcript :

Intuitif : Alors qu’est-ce que je vois sur ça ? J’ai une sensation de hauteur, d’abord. L’impression de voir… là pour l’instant je vois une ligne verticale, c’est très vertical oui voilà, c’est bizarre, j’ai l’impression de voir comme quelque chose qui s’élève, comme quelque chose de… Ah non ! Voilà : je vois deux lignes droites qui partent, qui partent loin, comme dans un point de fuite, comme si j’étais en contreplongée de quelque chose, ou alors comme si j’étais si tu veux au pied de, voilà, au bord d’une route et puis que je voyais une route s’éloigner très loin. Donc je sais pas, j’ai une idée de quelque chose de loin. Qu’est-ce que je vois ? Écoute !… je sais pas…, je vois une structure. Alors pour moi, il y a une relation avec une hauteur probablement. Euh, j’ai l’impression de voir comme un mat, comme deux traits, quelque chose comme ça. Ecoute, je vois une structure, bon voilà, je vais faire comme ça, je vois une structure, c’est noir, c’est haut, c’est fin, c’est aérien, c’est élégant, c’est, je sais pas, joli, c’est quelque chose qui est en hauteur, c’est sombre, à côté de ça j’ai l’impression de voir la couleur ocre, minéral. Il y a de la pierre, c’est minéral, c’est jaune, orangé ocre, un peu poussiéreux, peut-être sec aussi, c’est assez sec. J’ai l’impression qu’il y a une structure, voilà, j’ai l’impression de voir une structure. Alors oui, donc là j’ai l’impression de voir un mat avec un drapeau qui flotte au-dessus du mat.

Moniteur : hum hum [note : phrasé typique d’un moniteur encourageant –de manière aussi neutre que possible– l’intuitif à poursuivre sa description].

Intuitif : J’ai l’impression de voir un truc comme une sorte d’antenne, comme quelque chose d’assez haut, quelque chose qui monte de façon peut-être un peu conique. Voilà c’est ça, donc euh… il y a une hauteur, c’est, cette sensation de hauteur, quoi. Ah oui j’en vois peut-être plusieurs. Effectivement, j’en vois peut-être plusieurs. C’est triangulaire, c’est pointu, on dirait qu’il y en a plusieurs, et que ça forme un réseau. Les unes sont attachées aux autres. Là, je fais un AOL [note : analytical overlay, c’est-à-dire une interprétation raisonnée de ce qui est perçu], parce que je vois comme des lignes électriques, je vois comme des poteaux électriques, comme des antennes, des trucs comme ça, comme des antennes relais perdues au milieu d’un désert, ou au milieu d’une, d’une zone aride en fait.

Moniteur : hum hum

Intuitif : Donc bon. Là maintenant, je les vois, ils sont… Je pense qu’il y a des éléments naturels là-dedans, ici, et les éléments naturels me paraissent oranges, jaunes, comme des roues dentelées, j’ai l’impression de voir beaucoup de formes ici, formes arrondies, formes biscornues, formes en zig-zag, mais beaucoup de parallélismes quand même aussi, il y a du parallélisme entre ces formes-là. C’est bizarre j’ai l’impression de voir des formes un peu répétitives, des formes un peu répétitives. Ah oui oui, ca y est, je crois que je suis dessus. Il y a des formes répétitives, oranges, jaunes, il y a, je sais pas, je pense qu’il y a quelque chose qui est de l’ordre d’une sorte de maillage. Il y a un maillage, il y a des tracés qui se recoupent, j’ai l’impression de voir, on dirait qu’il y a des copier-coller, de choses, là. Je ne sais pas, j’ai l’impression de voir comme des pastilles qui sont les unes à côté des autres et qui sont toujours les mêmes. Donc, je pense qu’il peut y avoir une répétition de quelque chose, comme, tu sais, petit à petit sur une zone de carnage, qui se reflète partout. Bon je ne dis pas que c’est ça, bien sûr, mais des motifs qui se répètent. Sinon, j’ai toujours cette sensation, quand même j’ai toujours la sensation de hauteur, équilibre instable. J’ai l’impression de voir quelque chose de filiforme, il y a des éléments qui sont filiformes, je vois comme des câbles, c’est vrai que ça a l’air d’être en l’air, je pense qu’il y a quelque chose d’aérien. Aérien, hauteur, en l’air, situé au-dessus, blanc, ensoleillé, évidemment parce que tout à l’heure cette structure… J’ai l’impression de voir des structures noires, des structures blanches, séparées. On dirait qu’il y en a plusieurs. Je vois des choses qui montent en hauteur, après tout, je ne sais pas ce que c’est. J’avais l’impression de quelque chose fabriqué par l’homme, ça, c’est un réseau, on dirait, c’est quelque chose d’artificiel en fait. Et en fait je suis en train de me demander si ce n’est pas une forêt ce que je décris là. Une forêt, ou un rassemblement de quelque chose qui est haut.

Moniteur : Oui… Est-ce que tu peux te mettre à vol d’oiseau ? Je ne sais pas…, on va dire à 300 mètres en hauteur. Comment tu décris le paysage ?

Intuitif : C’est un paysage accidenté, vallonné. C’est vallonné, il y a un trou, c’est creusé, c’est troué, j’ai l’impression de voir une zone où il y a comme un effondrement, enfin… pas une zone, c’est un vallon, une vallée peut-être aussi. Il y a un creux en fait. Quand je suis trois cent mètres au-dessus, j’ai l’impression de faire un zoom sur une zone qui est en contrebas d’une zone plus haute. Donc j’ai l’impression de voir une zone, on dirait comme de l’eau. Oui, il y a de l’eau peut-être qui part dans cette zone, en fait.

Moniteur : Oui…

Intuitif : Mais là c’est bizarre parce que je ne vois plus du tout le côté terre aride. J’ai l’impression de voir la mer, l’océan. Là, je vois une île. C’est bizarre. Donc euh, je pense que c’est, disons, quelque chose de circulaire, c’est bizarre parce que je sens un danger aussi. Je vois un danger, je sens un danger sur…, c’est bizarre, sur l’eau justement. Je sens un danger, je me demande s’il n’y a pas de danger avec l’élément aquatique, avec l’élément eau, comme s’il y avait un risque d’inondation, comme s’il y avait un risque d’eau qui monte. L’eau qui monte. Oui, il y a quelque chose de problématique avec ça. C’est comme si je voyais cette zone que j’observe se rétrécir en fait. On dirait qu’elle était plus vaste avant, et là j’ai l’impression qu’elle est plus courte. Et là, j’ai l’impression de voir une zone entourée par l’eau. Je ne sais pas, je ne sais pas trop ce que ça veut dire.

Moniteur : Tu peux élaborer là-dessus… ? Donner plus d’informations pour comprendre ?

Intuitif : Je ne sais pas si ce que je vois c’est vraiment l’image objective, si c’est la cible objectivement ou si finalement c’est une sensation un peu métaphorique, mais je vois un danger. Le danger, je le vois, c’est qu’on dirait qu’il y a une menace, on dirait qu’il y a une menace potentielle sur cette île. Il y a une menace potentielle qui a, probablement, un lien avec l’élément eau. J’ai l’impression que de l’eau peut passer à cet endroit-là, ou de l’eau peut venir à cet endroit-là. En tout cas c’est un mouvement rapide, qui est possible, où de l’eau pourrait arriver. On dirait peut-être que de l’eau pourrait submerger cet endroit-là. En plus c’est ça parce que…, j’en reviens où j’ai l’impression de voir une cible qui est comme décaissée, qui est plus…, qui est peut-être en dessous du niveau de la mer. Si ça se trouve, c’est peut-être en-dessous d’un certain seuil ou d’un certain niveau, et j’ai l’impression de voir finalement une zone inondable. Peut-être qu’il y a vraiment quelque chose comme ça.

Moniteur : hum hum.

Intuitif : Donc pour moi il y a un danger, une menace. Il y a une menace potentielle.

Moniteur : Ok. Et donc cette menace, en cas de réalisation, qu’est ce qui se passerait selon toi ? Tu as déjà parlé un peu de zones inondables, de l’eau qui peut submerger, etc. Tu peux m’en dire plus là-dessus ?

Intuitif : Ce qui me paraît intéressant c’est que je pense que le processus est assez lent. J’ai l’impression que c’est pas un torrent qui arrive et qui déferle partout. J’ai l’impression que c’est de l’eau qui monte doucement. Donc quand je vois, si je me branche sur inondation, je pense que c’est une inondation assez lente, quoi. On a le temps de mesurer, on a le temps de voir, ce n’est pas cataclysmique, finalement, on peut l’observer quoi. On peut l’observer tranquillement, ça prend son temps, c’est quand même pas quelque chose de très très rapide. Donc, j’ai l’impression qu’il y a une bonne quantité d’eau. Et là, écoute, c’est drôle !, là, ce qui me vient c’est un gros « vraoum ». Je vois une ville sous l’eau, je vois une ville avec deux mètres d’eau à l’intérieur. Je vois une ville où des, des panneaux publicitaires, avec de l’eau qui arrive jusqu’aux pieds des panneaux. J’ai l’impression de voir un endroit inondé, c’est bizarre. C’est bizarre mais…, c’est bizarre parce que l’eau me parait aussi…, l’eau me parait extrêmement transparente, extrêmement limpide, enfin je vois une eau très très blanche, très très pure. Cette eau, je ne sais pas, on dirait qu’elle n’a pas de goût quoi. Enfin elle n’est pas salée, par exemple. C’est plutôt de l’eau douce que de l’eau de mer.

Moniteur : D’accord…

Intuitif : Je dirais qu’elle désaltère, presque. Je la vois froide, ce n’est pas de l’eau chaude. C’est de l’eau froide, donc. C’est bizarre parce que j’ai cette interaction où j’ai quand même toujours cette sensation de voir ces paysages un peu jaunes, un peu ocres, plutôt chauds, pas extrêmement végétalisés, mais plutôt une zone…, je pense, plutôt une zone chaude quoi. C’est pas une zone froide ce que je vois, c’est une zone chaude, et je pense qu’il peut peut-être y avoir un lien avec de l’eau à cet endroit-là. Donc voilà.

Moniteur : Ok. Pour moi on peut arrêter là ; après c’est toi qui dit.

Intuitif : Tu veux qu’on arrête, c’est ça ?

Moniteur : De mon point de vue, on peut arrêter, après si tu as encore des choses en tête, je suis preneur.

Intuitif : Ecoute… Je ne sais pas, ça me paraît, ça me paraît compliqué. J’essaie peut-être de reconstituer les choses, là, pour voir ce que ça donne. La cible doit être un lieu, un endroit, d’une zone géographique disons, en relation avec un endroit dont les couleurs seraient jaunes, ocres. Voilà j’ai l’impression qu’à cet endroit-là, il y a des constructions, il y a des structures, il y a des choses fabriquées par l’homme qui sont en hauteur, qui se situent en hauteur, qui sont construites dans la hauteur. Donc euh, ça peut peut-être être des bâtiments, je ne sais pas en fait finalement, mais je vois comme des, moi ça me fait penser à des antennes si tu veux, voilà. C’est comme ça que je les vois, les AOL que j’ai faits. C’est haut, c’est fin, c’est élégant, c’est joli, je vois des choses qui sont plutôt sombres, noires, mais j’en vois des blanches, on dirait qu’il y en a plusieurs, on dirait qu’il y a un maillage de tout cela. Donc voilà c’est ça. Et j’ai l’impression d’un endroit, une zone géographique peut être un peu, un peu décaissée en fait, j’ai l’impression que c’est dans un trou un peu tu vois, j’ai l’impression que c’est dans un trou, et alors là, voilà, il y a quelque chose au niveau de l’eau, alors je ne sais pas trop ce que c’est. Mais là on dirait qu’il y a un risque d’inondation, vraiment, à cet endroit-là.

Cliquez ci-dessous pour découvrir ce qu’était la cible :

La cible était...

La catastrophe du barrage de Vajont, le 9 octobre 1963.

Le 9 octobre 1963 à 22 h 39, un glissement de terrain fait s’écrouler 260 millions de mètres-cubes de terres et de roches dans le lac de retenue du barrage, à plus de 110 km/h. Au passage, l’éboulement emporte les systèmes de lignes d’alimentation électrique, plongeant ainsi Longarone dans le noir sur un kilomètre et demi. Deux vagues de 25 millions de mètres cubes d’eau chacune se propagent d’amont en aval du lac de retenue en débordant du barrage. La masse d’eau détruit les localités de Longarone, Pirago, Rivalta, Villanova et Faè, et touche d’autres nombreux petits villages aux alentours (Castellavazzo, Erto e Casso…). On estime à environ 1 900 le nombre de personnes tuées par le mégatsunami. Le barrage, lui, n’a pratiquement pas été endommagé.Les signes avant-coureurs de ce glissement de terrain dûment mesurés chaque jour étaient suivis depuis des mois par les ingénieurs. L’un des responsables du désastre se suicidera. Pour la plupart, les autres responsables politiques et techniques ont été absous faute de preuves, en dehors de l’ingénieur en chef du projet, Alberico Biadene, condamné à 5 ans de prison en 1977 (et ayant bénéficié d’une mesure de grâce au bout d’un an).



Source : Wikipedia

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