Intellect et intuition, des alliés inséparables

C’est en collaborant ensemble que l’intuition et l’intellect fonctionnent à leur plein régime !

D’un côté l’intuition, « connaissance directe, immédiate de la vérité, sans recours au raisonnement, à l’expérience » apporte des informations nouvelles, de l’autre l’intellect qui raisonne, réfléchit, analyse, élabore des concepts, les relie entre eux. Dans notre cerveau, nous vivons, en continu, un flux de pensées parfois harmonieux, parfois cacophonique. Nous pouvons même en ressentir une certaine fatigue. Parmi ce méli-mélo de pensées et d’intuitions, il est difficile de distinguer l’origine et la nature de ce qui nous traverse. Pourtant, il n’y a pas dix mille types de pensées.

Nous en dénombrons 5. Tout d’abord, nos perturbations internes et externes. Elles sont liées aux gênes de notre corps ou à notre environnement. Les pensées sont par exemple : « j’ai faim » ou « j’ai froid ». Ensuite, nous avons nos émotions : « je me sens joyeux, gai, triste,… ». Puis nous avons nos opinions, nos jugements. « C’est agréable », « c’est beau » sont deux exemples d’avis. Nous avons aussi nos constructions mentales. Quand nous imaginons tout un tas de scénarios, du pourquoi ça s’est passé ainsi hier ou du comment ça pourrait se dérouler demain. Enfin, nous avons nos perceptions. A travers nos sens, elles ont deux origines possibles : de notre environnement immédiat, celui que nous touchons, sentons, entendons, goûtons et voyons, ou celles que nous obtenons de manière non conventionnelle, en dehors du temps et de l’espace. Nous parlons alors d’intuition !

La méthode enseignée chez iRiS nous entraîne à repérer et à trier nos pensées selon leur nature. L’objectif étant d’identifier les perceptions intuitives parmi l’ensemble de toutes ces pensées. Il y a aussi un autre intérêt, tout aussi utile et important. Lorsque notre intellect est occupé à trier nos pensées, nous l’empêchons de basculer trop vite dans les interprétations et les déductions. Cette gymnastique intellectuelle facilite l’émergence et l’écoute des perceptions intuitives, l’intuition ayant besoin d’espace et de silence !
Prendre conscience de la nature de nos pensées apporte plus que le développement de son intuition. Cette discipline mentale permet de considérer nos pensées pour ce qu’elles sont : une perturbation, une émotion, une opinion, une imagination ou un ressenti physique ou intuitif. Nous prenons ainsi le recul nécessaire pour éviter de se faire influencer ou entraîner par notre raisonnement ou notre subjectivité émotionnelle.

Cette approche est une façon de reprendre le contrôle sur nous-même, de décider en conscience de ce qui nous est utile ou non, de ce qui nous est essentiel ou superficiel et de ne plus être esclave de la suractivité de notre mental qui, parfois, nous submerge.
L’intellect revient alors à notre service, en faisant ce que nous lui demandons et non l’inverse. Nous gagnons ainsi en objectivité, en justesse et tendons vers plus de sagesse.

#Développer son intuition #Contrôler son intellect